Trois villes accueillent nos ruches :

75 ruches à Païta
350 ruches à Dumbéa
25 ruches au Mont-Dore

Ruchers situés à Koé (Dumbéa)

Evolution de nos ruches

Depuis 2015 suite à la présence dans certains ruchers de loque américaine (maladie très contagieuse), il a été nécessaire de faire des vides sanitaires.

En 2017, l’ensemble des opérations étaient finies. Cela a consisté à l’élimination par le feu de toutes les ruches suspectes.  Ont été détruites aussi des ruches non malades mais faibles, c’est-à-dire couvain avec cellules non bombées ou percées ou ayant un diagnostic positif au test du couvain (marron odorant, colle de poisson et filant). Dans l’ensemble très peu de cas extrêmes. Cette opération sur 450 ruches m’a obligé à une réorganisation de ma production. Pendant cette opération sur deux ans je n’ai pas communiqué.

La production actuelle est différente. Ce qui a le plus changé est que les cadres ne passent pas d’une ruche à l’autre au niveau des corps de ruche. Pour les cas suspects, les cadres du corps de ruche sont brulés sur place, les autres sont fondus et désinfectés à la « soude caustique » et au chlore. Tous les cadres reconditionnés sont désinfectés au chlore ce qui éradique la présence de ruches loqueuses ou suspectes. J’ai bien conscience que j’ai été très sévère dans la gestion de ce phénomène. En matière de loque il ne faut pas être naïf, la surpopulation de ruchers sur la commune de Dumbéa – et dans une moindre mesure sur celle de Païta – ne peut éviter de voir apparaitre d’autre contamination.

Récolte du miel par Jean-Luc

Elevage apicole et conseils aux jeunes apiculteurs

Il est important de savoir que l’ensemble du matériel vivant de la ruche, faux bourdons, ouvrières et reine constituent un ensemble tributaire de son logement. L’abeille domestique est un insecte sociable, c’est-à-dire que si vous prenez des ouvrières, des faux bourdons ou même la reine seule, aucun en particulier n’est viable. C’est un ensemble. Il faut compter 2kg à 3kg d’ouvrières au minimum, des faux bourdons et une reine pour que l’ensemble puisse démarrer.

Une fois fixé dans une ruche, un essaim complet ne peut se déplacer , à l’inverse des insectes qui migrent, comme les fourmis ou les termites. Les insectes individuels (bourdon, mouche, guêpe etc…)  sont plus opportunistes et migrent également sans problème. Au vu de ces explication, on comprend que le choix de l’emplacement et l’orientation d’une ruche est important et conditionne son développement mais aussi sa survie.

Attention, chez les nouveaux apiculteurs on remarque des aberrations qui sont de vraies maltraitances, avec de mauvaises orientations et surtout des ruches installées sans tenir compte de la ressource mellifère à la disposition des abeilles. Il est impératif de faire sa propre enquête pour connaitre la présence d’autre rucher. La dernière personne voulant installer des ruches est responsable de veiller à la non surcharge du lieu.

De même, installer des ruches en bordure de mer les prive de ressources car les abeilles ne trouveront pas de nourriture en mer. Le sénario est identique pour les ruches implantées en zone pâturée où les abeilles rencontreront une nourriture pauvre car la végétation sera constituée essentiellement de graminées.